Cacharel, le parfum d’un Nîmois
Jean Bousquet est un Nîmois heureux lorsqu’il lance avec succès, à Paris, ses premières collections en tant que tailleur. Ses débuts sont similaires à ceux de Burberry : ses premières années d’activité sont couronnées de succès grâce à la confection de vêtements, et ce n’est que par la suite qu’il connaît une aventure ambitieuse dans le luxe français. Jean Bousquet est simplement titulaire d’un CAP lorsqu’il se rend dans la capitale au milieu du XXe siècle. Le jeune créateur choisit le pseudonyme de Cacharel, en hommage à un oiseau de la Camargue. Désormais appelé Jean Cacharel, l’homme va pouvoir délivrer ses premiers succès dans la capitale.
Cacharel ne s’installe pas n’importe où puisqu’il commence dans les quartiers populaires de Paris. C’est là que le tailleur crée ses premières pièces, notamment le pantalon pour femmes qui deviendra très vite sa marque de fabrique. Jean Cacharel va toutefois réussir à se faire connaître grâce à son célèbre chemisier à crépon rose qui est la première et la plus célèbre création de son époque. Mais là où l’innovation de Cacharel est un exemple, c’est par sa communication à travers les médias qui fonctionne à merveille. Le tailleur français mise sur les célèbres magazines de mode pour avoir une reconnaissance auprès du grand public. Dès le début des années 1960, son chemisier à crépon rose est en première de couverture du magazine Elle.